Dioscoride, un disciple d’Hippocrate, référença 609 drogues d’origine végétale, dans son ouvrage De Materia Medica dont Jean-Marie Pelt dit qu’il reste la «Bible» de la thérapeutique et qui servit pendant plus de quinze siècles à tous ceux qui se sont intéressés aux sciences pharmaceutiques.Cet ouvrage, en cinq tomes, donna son nom à l’enseignement dispensé dans les facultés de Pharmacie sous le vocable de matière médicale devenu depuis quelques années pharmacognosie, c’est-à-dire connaissance des drogues.
Dioscoride, un disciple d’Hippocrate, référença 609 drogues d’origine végétale, dans son ouvrage De Materia Medica dont Jean-Marie Pelt dit qu’il reste la «Bible» de la
thérapeutique et qui servit pendant plus de quinze siècles à tous ceux qui se sont intéressés aux sciences pharmaceutiques. Cet ouvrage, en cinq tomes, donna son nom à l’enseignement dispensé
dans les facultés de Pharmacie sous le vocable de matière médicale devenu depuis quelques années pharmacognosie, c’est-à-dire connaissance des drogues.
On sait peu de choses sur sa vie. Son traité De materia medica « Sur la flore médicinale » qu'il rédige vers 60 après J.-C. donne à penser qu'il a été médecin militaire sous les règnes de Claude Ier et de Néron. Ses nombreux déplacements à l'étranger tout au long de sa carrière lui ont permis de rassembler de nombreuses informations sur les plantes médicinales collectées dans tous les coins de l’Empire romain et du monde grec.
De materia medica est, sans doute, l'ouvrage de botanique qui eut la plus grande influence dans l'histoire de cette discipline. Il décrit l'utilisation médicale de 1 000 substances, les quatre cinquièmes sont des végétaux, le reste des animaux et des minéraux. Il donne le nom populaire de chaque espèce, et les décrit brièvement, il indique leurs vertus et comment les récolter. Il tente de donner, lor
phique. Par la suite, d'autres auteurs ou médecins ajoutèrent à son œuvre des synonymes des noms grecs de plantes dans les principales langues du bassin méditerranéen.
L'œuvre est avant tout un ouvrage médical, et Dioscoride ne s'intéresse que peu à la botanique en tant que telle.